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Burkina : Les médias étrangers interdits de diffuser par synchronisation des contenus «malveillants»

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Burkina : Les médias étrangers interdits de diffuser par synchronisation des contenus «malveillants»

Ouagadougou, 08 oct. 2024 (AIB) – Le Conseil supérieur de la Communication (CSC), l’organe de régulation des médias, a décidé de suspendre la diffusion par synchronisation du contenu des médias étrangers, accusés de propager des informations tendant à faire l’apologie du terrorisme contre le Burkina Faso.

Dans un communiqué signé du 7 octobre 2024, le CSC a décidé de la «suspension des synchronisations des médias nationaux avec les médias étrangers, jusqu’à nouvel ordre»

Le régulateur de la presse dit avoir constaté la «récurrence d’informations de nature malveillante et tendancieuse» de certains médias étrangers, diffusées au Burkina par synchronisation avec des médias locaux.

«Ces informations, généralement erronées et/ou tendant insidieusement à faire l’apologie du terrorisme, sont en inadéquation avec les textes en vigueur et impactent négativement le climat socio-sécuritaire actuel du pays», indique le communiqué.

Le CSC a par ailleurs interpelé les médias étrangers émettant au Burkina Faso sur leur responsabilité à traiter les informations portant sur le Burkina Faso en tenant compte du contexte de crise que vit le pays.

Dans cette logique, le média américain Voix de l’Amérique écope de trois mois de suspension de ses programmes, après avoir diffusé une émission de nature à saper le moral des Forces armées burkinabè et maliennes.

Dans l’émission «Washington Forum» du 19 septembre 2024 de la VOA, diffusée en synchronisation sur la radio privée Ouaga FM, le CSC a relevé de graves manquements.

En effet, l’intervenant Bagassi Koura a qualifié l’attaque terroriste du 17 septembre 2024 à Bamako, de «courageuse».

Selon les analyses de cet intervenant et se référant à l’attaque terroriste du 23 août 2024 à Barsalgho au Burkina Faso, rien n’est fait au plan sécuritaire par les Forces combattantes.

En outre, concernant l’attaque de Barsalogho, des chiffres ont été avancés comme bilan dans cette émission sans aucune référence crédible, pour justifier un soi-disant échec des autorités de la Transition.

Agence d’Information du Burkina

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