Lutte contre le faux Faso Dan Fani : Bilan à mi-parcours de l’association EDEC Burkina/Afrique
L’association Éduquer pour Développer-Éveil de Conscience (EDEC) Burkina/Afrique a, au cours d’une conférence de presse, présenté le bilan à mi-parcours de sa campagne de sensibilisation baptisée « Croisade contre le faux Faso dan fani », ce samedi 12 octobre 2024, à Ouagadougou.
L’association dit être satisfaite du bon déroulement de ses activités de sensibilisation à l’endroit des commerçants et des consommateurs sur la contrefaçon du pagne Faso Dan Fani et sur l’importation de la copie du fil burkinabè.
En vue de promouvoir le vrai Faso Dan Fani et de lutter contre le faux Faso Dan Fani, l’association entend mener plusieurs actions dans les 13 provinces. Il s’agit d’encourager et de promouvoir la transformation locale des matières premières ainsi que de soutenir l’entrepreneuriat. Elle compte par ailleurs, booster l’économie locale à travers la création d’emplois.
« Nous, EDEC-Burkina/afrique, avons déjà engrangé des victoires. Le combat pour la promotion du « Consommons local » est un combat de tous les Burkinabè en ce sens que nous avons au moins une connaissance qui vit de cela. Nous sommes satisfaits de notre parcours au regard de notre jeunesse », a indiqué Abdoulaye Kouanda, président de EDEC Burkina/Afrique.
Abdoulaye Kouanda, président de l’association Éduquer pour Développer-Éveil de Conscience (EDEC) Burkina/Afrique -©Faso7
Par ailleurs, EDEC Burkina-Afrique a témoigné sa gratitude aux autorités burkinabè pour l’adoption du décret portant institution de quotas d’enlèvement à l’application des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national. Les membres de l’association ont salué le communiqué du gouvernement portant sur l’interdiction d’importation du fil de tissage au Burkina Faso.
Au cours de cette conférence de presse, cette organisation de la société civile a invité le gouvernement à renforcer le cadre juridique de la protection du fil local de Faso Dan Fani en adoptant un décret afin de sauvegarder l’identité vestimentaire culturelle burkinabè.
« Nous invitons également les commerçants du fil et des pagnes tissés Faso Dan Fani et l’ensemble de la population à un sursaut patriotique pour la consommation des produits locaux estampillés made in Burkina Faso. C’est-à-dire, consommer ce qui est produit et transformé au Burkina pour non seulement booster notre économie et valoriser nos cultures et traditions nationales, gage d’une souveraineté et indépendance totale », a laissé entendre Abdoulaye Kouanda.
Lazard KOLA
Faso7
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