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Burkina : L’État injecte plus de 20 milliards FCFA dans les cantines scolaires

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Burkina : L’État injecte plus de 20 milliards FCFA dans les cantines scolaires

Ouagadougou, 30 oct. 2024 (AIB) – Le président du Cadre technique de concertation de l’Initiative présidentielle (CTC-IP) « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour » et Secrétaire général (SG) de la Primature, Abdou Salam Gampéné, a indiqué mercredi que plus de 20 milliards FCFA ont été investis dans les cantines scolaires au Burkina Faso par le gouvernement et ses partenaires.

« Au Burkina Faso, ce sont plus de 20 milliards FCFA qui sont injectés par l’État et ses partenaires techniques et financiers pour l’alimentation des enfants à l’école », a affirmé Abdou Salam Gampéné, président du Cadre technique de concertation de l’Initiative présidentielle (CTC-IP) et Secrétaire général (SG) de la Primature.

M. Gampéné a par ailleurs précisé que, malgré les efforts consentis, ces fonds ne permettent pas de couvrir toutes les écoles en cantines scolaires adéquates.

Le président du CTC-IP « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour » s’exprimait mercredi à Ouagadougou, lors d’un atelier national de validation de l’avant-projet de loi sur l’alimentation et la nutrition scolaires au Burkina Faso.

Selon lui, l’Initiative présidentielle (IP) est un programme innovant qui vise à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des enfants en âge scolaire d’une part, et celle des ménages vulnérables en état de précarité alimentaire d’autre part.

Le SG de la Primature a souligné que l’IP crée également un lien formel entre la production locale et l’approvisionnement des cantines scolaires.

D’après Abdou Salam Gampéné, lors de sa session ordinaire du 30 mars 2022, le CTC-IP a recommandé la réalisation d’une étude sur les différentes approches d’approvisionnement des cantines scolaires pour identifier les meilleurs mécanismes garantissant un approvisionnement optimal.

Il a noté que cette étude a révélé plusieurs causes majeures de dysfonctionnement des cantines scolaires, notamment l’absence d’un cadre juridique de référence.

« Le présent atelier national de validation de cet avant-projet de loi va permettre à toutes les parties prenantes d’aboutir à un consensus et de s’approprier les enjeux de l’alimentation et de la nutrition scolaires », a-t-il ajouté.

La Secrétaire permanente de l’IP « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour », Alice Sidibé, a exprimé sa reconnaissance aux autorités du pays pour la confiance placée en eux.

Selon elle, cette confiance se traduit aujourd’hui par l’élaboration d’un premier avant-projet de loi sur les cantines scolaires au Burkina Faso.

« Ce n’est pas un texte ordinaire. Il vise à encadrer toutes les interventions dans notre pays en matière d’alimentation et de nutrition scolaires », a poursuivi Mme Sidibé.

Pour elle, l’État doit s’appuyer sur le domaine éducatif pour un développement harmonieux et durable du pays.

Lancée officiellement en juin 2021, l’IP « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour » vise à promouvoir l’alimentation et la nutrition scolaires au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

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