![Burkina/Dialogue social : Les syndicats saluent la reprise des échanges quatre ans après sa suspension](https://i0.wp.com/www.aib.media/wp-content/uploads/2025/02/IMG-20250208-WA0042.jpg?resize=696%2C472&ssl=1)
Burkina/Dialogue social : Les syndicats saluent la reprise des échanges quatre ans après sa suspension
Ouagadougou, 8 fév. 2025 (AIB) – Les organisations syndicales ont salué hier vendredi la reprise du dialogue entre le gouvernement et les syndicats, quatre ans après sa suspension. Une décision, selon elles, qui permet de promouvoir et renforcer la paix et la cohésion au Burkina Faso.
Selon le président du mois des centrales syndicales, El Hadj Inoussa Nana, la reprise du dialogue gouvernement-syndicat, après quatre ans de suspension, permet de promouvoir la paix et la cohésion sociale dans le pays.
El Hadj Nana, qui s’exprimait hier vendredi à Ouagadougou lors de la cérémonie de clôture des activités de 48 heures, a salué la reprise des échanges entre le gouvernement et les syndicats, une vitrine de recherche de solutions aux préoccupations des travailleurs et des populations burkinabè.
Il a par ailleurs expliqué que cette rencontre demeure une opportunité unique pour passer en revue toutes les questions qui concernent le monde du travail.
« La rencontre a été une occasion pour nous de revisiter tous les points sur lesquels nous n’avions pas de réponses », a-t-il confié.
Le président du mois des centrales syndicales a précisé que le gouvernement s’est engagé à satisfaire un certain nombre de points de la plateforme revendicative des organisations syndicales.
Le secrétaire général du département en charge de la Fonction publique, Rodrigue Oboulbiga, qui a lu le communiqué final, s’est appesanti, entre autres, sur l’état de la mise en œuvre des engagements de 2015, 2016 et 2021, ainsi que sur l’examen des réponses du gouvernement au cahier de doléances du 1er mai 2022.
Le ministre de la Fonction publique, Mathias Traoré, a fait remarquer que sur une trentaine de doléances soumises, l’État s’est engagé à apporter des solutions à 13 préoccupations des syndicats.
M. Traoré s’est dit satisfait des échanges qui ont permis d’apporter des réponses à quelques préoccupations du monde syndical et a remercié tous les partenaires sociaux pour leur disponibilité et leur engagement pour les résultats engrangés lors de la rencontre de deux jours.
« C’est un dialogue qui permet d’examiner les préoccupations des organisations syndicales. Nous devons arriver à des points d’accord et de désaccord », a laissé entendre le ministre Traoré.
À ses dires, le gouvernement va travailler à apporter des solutions aux points non consensuels pour l’épanouissement des travailleurs et de la population.
Le ministre Traoré a également rappelé que le pays se trouve dans un contexte sécuritaire et humanitaire où il est obligé de mobiliser suffisamment de ressources pour lutter contre le terrorisme et relancer l’activité économique.
« Dans ces deux grands contextes, les priorités devraient être orientées vers les actions qui mènent au succès et à la réussite des engagements pris pour restaurer la paix », a-t-il signalé.
Agence d’information du Burkina
NO/ATA