
Message du Président de la Commission nationale de la confédération des États du Sahel à l’occasion de la commémoration de la journée internationale des droits des femmes
Il y a 1857 ans , soit en 1857, un incendie criminel ravageait la vie de 129 femmes dans une usine cotonnière.
En 1910, une allemande du nom de Clara Zetkin lors de la conférence internationale des socialistes exigeait une journée de la femme à la mémoire de ces 129 femmes péries dans les flammes criminelles.
En 1977, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a pris la résolution 32/142 instituant la journée internationale de la femme.
Cette journée du 8 mars est donc une journée de souvenir, de réflexion, d’engagement et de combats nobles pour l’émancipation et le progrès social véritable de la Femme.
Dans cet élan révolutionnaire que connaît notre pays le Burkina Faso et partant de l’espace de la Confédération des États du Sahel (#AES) il est exigeant de nous référer à notre histoire et à notre culture.
La 168e journée internationale de la femme est commémorée au niveau international sous le thème: « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ».
Au niveau national, le thème retenu est: « Crise sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso: quelles stratégies pour promouvoir l’entrepreneuriat agricole des femmes? »
Considèrent donc ces deux thèmes, nous avons le devoir de nous replonger dans nos sources culturelles ! Cela nous permet aisément de comprendre et de retenir utilement que même avant la déclaration de Clara Zetkine en 1910 voire de la résolution 32/142 de l’ONU, il y a eu la Charte de Kurukanfugan de 1236 (soit 789 ans bien avant) qui stipulait en son article 14: « n’offensez jamais les femmes, nos mères » et en son article 16: « en plus de leurs occupations quotidiennes les femmes doivent être prises en compte dans nos gouvernements ».
Pour dire que cette question de droit de la femme est prise en compte et doit être studieusement prise en compte dans toutes nos pratiques quotidiennes.
Ainsi dans notre pays, le Burkina Faso ainsi que les autres de l’AES, des décisions politiques sont prises pour la conquête de notre souveraineté pleine et entière voire pour un développement social véritable.
La question de la femme donc y est comprise ! Nous saluons vivement la mémoire de ces Forces de Défense et de Sécurité et les Volontaires pour la Défense de la Patrie à tous les niveaux et principalement les femmes pour leurs sacrifices suprêmes dans cette lutte de conquête de cette souveraineté .
Vive la Femme!
Vive le 8 mars!
Vive la CN-CES
Vive l’AES!
La patrie ou la mort, nous vaincrons!
Ouagadougou le 8 mars 2025
Bassolma BAZIE
Président de la CN-CES