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Fasobaromètre du 09 décembre 2020


Eddie Komboigo
Candidat du CDP pour la présidentielle de 2020


Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) d’Eddie Komboigo, exclu de l’élection présidentielle de 2015, a fait une percée à l’élection couplée du 22 novembre 2020 au Burkina. Les résultats provisoires donnent 15, 48% au candidat du CDP pour la présidentielle et 20 députés pour les législatives. Avec 20 sièges à l’Assemblée nationale, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, a fait mieux que son score de 2015 (18) en glanant deux sièges de plus. Par cette performance, le parti se positionne désormais comme la deuxième force politique au Burkina. Eddie Komboigo devient ainsi le nouveau chef de file de l’opposition burkinabè, lui qui a été combattu au sein même de son propre parti.


Vincent Dabilgou
Président du NTD


Le Nouveau Temps pour la Démocratie (NDT) revient en force. Le NTD, parti de la majorité présidentielle, a raflé 13 sièges aux législatives du 22 novembre 2020. Avec ce score, il se positionne devant l’Union pour le progrès et le changement (UPC) de Zéphirin Diabré. Le parti de l’actuel ministre des Transports, Vincent Dabilgou, qui soutenait la candidature de Roch Kaboré à la présidentielle, a réalisé une percée, en comparaison avec ses 3 sièges obtenus en 2015. Il devient la troisième force politique après le CDP. Autant dire qu’il vient de loin.


Zéphirin Diabré
Candidat de l’UPC pour la présidentielle de 2020

Le parti de Zéphirin Diabré, l’Union pour le progrès et le changement (UPC), a régressé aux élections présidentielle et législatives du 22 novembre. Contrairement à son score de 2015 avec 29, 65% de voix, Zéphirin Diabré a fait une chute vertigineuse cette année, 12,46% des voix à la présidentielle, soit moins de la moitié de son score précédent. Pour les législatives, le parti se contente de 12 députés contre 33 en 2015. Une mauvaise performance qui contraint le parti à la quatrième place derrière le NTD. Zéphirin Diabré perd du même coup son manteau de chef de file de l’opposition politique burkinabè au profit d’Eddie Komboigo.


Laurent Bado
Président d’honneur du PAREN


Le Parti pour la renaissance nationale (PAREN) du Dr Laurent Bado est sorti bredouille des législatives du 22 novembre 2020. Il fait partie des partis qui n’ont pas engrangé le moindre siège sur les 127 députés. C’est une voix qui s’éteint à l’Assemblée nationale. Il faut rappeler que le parti partait déjà aux législatives avec un gros handicap. La liste nationale menée par Abdoul Karim Sango, a été invalidée. Certains dossiers de la liste n’étaient pas conformes : des problèmes de casiers judiciaires ou des certificats de nationalité. Quant à la liste provinciale (au total 22 listes provinciales présentées) du Kadiogo, elle a été conduite par Oumarou Djiguimdé, ancien président du parti. Les deux listes qui avaient permis au parti d’avoir des représentants à l’Assemblée nationale en 2015. Autrement, c’est l’idéologie politique (le grégarisme africain) de Laurent Bado qui prend certainement un coup.

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