Les faits divers de Zatibagnan : Il séduit la fille de sa maîtresse
Il faut viser avant de tirer. Il faut identifier la cible avant de dégainer. Sinon, on risque de prendre une poule pour un lièvre.
Nidwoko est un polygame. 4 femmes occupent son “harem”. Mais cela ne lui suffit pas. Il a d’autres “femmes” non officielles qu’il entretient. Il en a les moyens.
Parmi ses maîtresses, dont il ne connaît pas le nombre, figure une qu’il préfère : Fawzia.
La jeune dame de 35 ans a un teint noir comme l’ébène. Il adore le parfum naturel qui émane de sa peau satinée. Il aime aussi les courbes divines que le Seigneur a daigné lui donner à profusion. Avec elle, le sexagénaire se sentait au paradis. Il lui promit de l’épouser. Mais ses promesses ne se réalisant pas, ils ont connu parfois de longs moments de séparation, pouvant atteindre plusieurs mois, voire une année, avant de se retrouver à nouveau.
Il ne se rappelait plus très bien dans quelle circonstance il l’avait rencontrée. Mais quoi qu’il en soit, il en était fou amoureux. Enfin, il le croyait.
Jusqu’au jour où il tomba sur Ludivine. Il l’a trouvée dans une boutique de mobile money. Il en tomba automatiquement sous le charme. Comme à son habitude.
Out la 3e, bienvenue « Pougpala » !
Il décida sur le champ de l’avoir dans son lit. Ce qui fut fait sans autre forme de salamalec. Ludivine n’a pas été gênée par l’âge. Ou en tout cas, un peu comme le piment qui aide à faire passer les difficiles bouchées de repas, les billets de banque de Nidwoko ont été suffisants pour supporter ses attouchements.
Puis, l’homme eut l’incongrue idée d’épouser Ludivine. Mais ayant déjà 4 femmes, il lui fallait en virer une. Il s’exécuta. Les valises de la troisième femme passèrent par-dessus le mur de sa concession. Et le polygame amoureux transi se présenta à sa nouvelle dulcinée.
Mais celle-ci exigea d’abord d’aller connaître sa famille. C’est ainsi qu’un soir, Nidwoko se retrouva devant la villa qu’il louait pour sa maîtresse Fawzia. Il espéra que c’était une amie de la famille de sa future femme.
Ses dernières espérances s’envolèrent lorsque Ludivine lui présenta Fawzia comme étant sa mère. La jeune demoiselle ne comprit pas l’air pétrifié des deux personnes, pas plus qu’elle ne comprit pas la question que posa Nidwoko :
-Je ne veux savoir qu’une chose : rassure-moi que ce n’est pas ma fille !
Lorsque Fawzia hocha la tête, Nidwoko s’écroula.
Vous comprenez maintenant pourquoi je dis de bien viser avant de tirer ?
Zatibagnan
A vendredi prochain !
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