CDP : « Proposition de suspension » contre trois militants après des échauffourées
Une réunion du Bureau exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) avec six points à l’ordre du jour a été interrompue hier samedi 16 octobre 2021 par des militants. De sources sûres, suite à ces troubles, Faso7 a appris qu’une « proposition de suspension » a été adoptée à l’endroit de trois militants.
Le Bureau exécutif national du CDP, au cours de la réunion du samedi 16 octobre 2021 devait se pencher sur six points à l’ordre du jour parmi lesquels, l’état des lieux des structures des partis, la validation des listes des membres du Bureau politique national, la situation nationale dont le Procès sur le dossier Thomas Sankara, l’examen du rapport de la commission de contrôle et vérification des évènements du 23 septembre 2021 et les informations diverses.
En rappel, le 23 septembre 2021, une conférence de presse du secrétariat chargé de la mobilisation des jeunes du parti a été interrompue par d’autres jeunes ayant apporté une seconde déclaration à faire lire. Une source proche du parti a informé Faso7 qu’une commission a été mise en place pour statuer sur l’incident.
Selon la source, cinq personnes, dont deux venues interrompre la conférence avaient reçu des « avertissements ». Et le samedi 16 octobre, la commission devait présenter son rapport suivi de débats lors de la réunion du Bureau exécutif national. « C’est l’inscription de ce point à l’ordre du jour qui a engendré les mouvements que nous avons vécu ce samedi », rapporte la source.
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A l’issue de la rencontre du samedi, une source a confirmé à Faso que le Bureau exécutif national a proposé une sanction, « une proposition de suspension de six mois », à l’encontre de trois militants dont Adama Tiendrebéogo, Abdoul Karim Bagagnan et Ghislain Konseiga.
« Ils ont mobilisé des gens qui ont lapidé des cailloux dans la cour pendant la réunion et blessé un policier. C’est ça qui a poussé le Bureau exécutif national à condamner. Le bureau a proposé la suspension. De toutes les façons, ils ont des voies de recours en interne », a expliqué la source de Faso7.
Du côté de ceux qui encourent la suspension, l’heure est à l’incompréhension, disent-ils. « C’est une proposition, mais jusqu’à présent, on ne nous a pas notifié la nature. On ne sait même pas ce qu’on nous rapproche. Ils décident de nous sanctionner alors qu’on ne nous a pas entendus », a réagi Adama Tiendrebéogo, secrétaire national chargé de la mobilisation des jeunes.
A noter que la suspension à proprement parlée des trois militants ne peut être prononcée que par le Bureau politique nationale, selon la source de Faso7.
Faso7
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