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Faible engagement politique des jeunes : Des organisations plaident pour le changement des indicateurs au Burkina

L’alliance pour refonder la gouvernance en Afrique  »ARGA » en partenariat avec l’institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite (NIMD) a organisé un café, le 29 octobre 2021 à Ouagadougou, sur la question de la participation politique des femmes et des jeunes filles, jeunes garçons au Burkina Faso. L’objectif visé de cette rencontre est que les acteurs puissent partager leurs préoccupations. Faire de plaidoyer et interpeller les acteurs pour espérer des changements au niveau des différents indicateurs de la vie publique.

Offrir un cadre inclusif et multi-acteur d’échanges, d’échanges, de réflexions collectives et de propositions sur la gouvernance démocratique. Tel est l’objectif poursuivi à travers ce premier café politique de l’avec l’alliance pour refonder la gouvernance en Afrique  »ARGA » BURKINA et son partenaire Néerlandais (NIMD). Ce café politique a été un tremplin pour des acteurs œuvrant pour l’ancrage de la démocratie de s’interroger sur la faible participation politique des femmes et des jeunes au Burkina Faso.

Concernant la problématique de la faible participation politique des jeunes, pour le communicateur, Dramane KIOGO, plusieurs obstacles expliquent cette faible participation des jeunes. Notamment les dérives comportementales, le manque de franchise, l’inconstance, la perte de crédibilité ou de légitimité des acteurs politiques. Et selon lui, les leaders politiques à travers leurs attitudes, bonnes ou mauvaises ont des répercussions sur l’attitude des jeunes.

Présidium©infoh24

L’exemple de cette dernière élection. « Il y a des candidats qui ont traité leurs adversaires de tous les noms d’oiseau. Mais, après ce sont ces mêmes qui sont au gouvernement aujourd’hui ». En plus de ce comportement, il y a le poids de la société sur la participation politique des jeunes notamment les pressions morales des aînés sociaux, les pressions familiales, les diatribes des ainés vis-à-vis des jeunes.

Quant à la seconde panéliste la coordinatrice du MMFLP Burkina Faso, Martine Yabré, les jeunes garçons sont engagés sérieusement en politique mais les jeunes filles sont faiblement engagées en politique. Et cela est une réalité. Cette faible participation est due au manque d’encadrement des jeunes. Pour elle ceux qui détiennent le pouvoir aujourd’hui l’ont eu de la part de ceux qu’ils traitent d’incompétent.

Et pour le troisième communicateur, le premier responsable de l’alliance pour refonder la gouvernance en Afrique  »ARGA » BURKINA le l’alliance pour refonder la gouvernance en Afrique  »ARGA » BURKINA, Boureima Ouédraogo, la première observation de la faible participation est un problème financier. Selon Boureima Ouédraogo en 2015, des partis politiques exigeaient au minimum de 4 millions pour être tête de liste à Ouagadougou. Ce qui est un élément important qui montre que beaucoup de jeunes ne peuvent pas prétendre être tête liste dans certains partis politiques. À cela il faut ajouter les ressources pour battre la campagne.

Des participants©infoh24

Au regard de toutes ces difficultés, les panélistes ont formulé des recommandations à l’endroit des pouvoirs publics, des organisations de la société civile et les organisations non gouvernementales. Selon eux, les acteurs publics dans leurs missions régaliennes de la conduite de l’action publique en faveur des jeunes devraient  entre autres, adopter une loi pour instituer un quota de jeunes sur les listes électorales des partis politiques et former les jeunes à s’intéresser à la gestion de la chose publique en incluant des modules dans le système scolaire et universitaire etc.

Le premier responsable de l’alliance pour refonder la gouvernance en Afrique  »ARGA » BURKINA, Boureima Ouédraogo©infoh24

Les organisations de la société civile et les organisations non gouvernementales doivent eux aussi mener des actions de sensibilisation à l’endroit des populations et des partis politiques, soutenir et accompagner les partis qui s’illustrent comme des modèles en matière de bonnes pratiques politiques relatives à l’inclusion des jeunes et multiplier les cadres de formation des jeunes et faire la promotion des jeunes et les inciter à être candidats aux différentes élections.

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