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Burkina : Le coup d’Etat du 24 janvier 2022 était une question de survie, président Damiba
Ouagadougou, le 23 septembre 2022(AIB)-Le président de la Transition burkinabè, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba , a affirmé vendredi devant l’ONU, que le coup d’Etat qu’il a conduit le 24 septembre 2022, était une question de survie pour la nation burkinabè, face à la multiplication des attaques terroristes.
«Si dans l’absolu le mouvement du 24 janvier dernier est illégal, et peut-être répréhensible au regard des principes chers aux Nations Unies et à la communauté internationale dans son ensemble, nous pensons que cette interruption de l’ordre constitutionnel, au regard de ce qui prévalait, était nécessaire et indispensable. Elle était surtout une question de survie pour notre Nation », a affirmé vendredi le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, à la 77e AG de l’ONU.
L’officier supérieur fait allusion à sa prise de pouvoir des mains du président Roch Kaboré auquel il a reproché son incapacité à endiguer les attaques terroristes qui frappent durement le Burkina Faso depuis six ans.
Pour lui, le coup d’Etat trouve son explication dans la situation «chaotique» dans laquelle était plongée le Burkina Faso.
«Le 24 janvier 2022, un groupe de jeunes patriotes, s’est vu contraint de prendre ses responsabilités dans la gestion publique des affaires de l’Etat, face à la dérive de la gouvernance politique en place, à l’insécurité grandissante dans notre pays, à la désintégration progressive et continue de l’Etat, en mettant un terme à un régime démocratiquement élu, mais chaotique», a-t-il ajouté.
Le président Damiba a estimé que cette situation de déconfiture dans laquelle se trouvait le Burkina Fado, justifie le fait que le coup d’Etat du 24 janvier a été accueilli favorablement par la population.
«C’est pourquoi, ce mouvement, axé sur la sauvegarde du territoire et la refondation, a connu une légitimité populaire réelle dans l’opinion publique dans notre pays. Cet enthousiasme et adhésion populaires prévalent encore aujourd’hui à l’endroit des autorités de la Transition que je conduis depuis maintenant huit (08) mois », a indiqué Damiba.
Agence d’information du Burkina
DNK/ata