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Situation sociopolitique au Burkina Le président du Faso rassure ses compatriotes de New-York

Le Président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo

Damiba, a échangé avec les Burkinabè résidant à New-York, le

vendredi 23 septembre 2022.

Présent à New-York, aux Etats-Unis, dans le cadre des travaux de la

77e Assemblée générale ordinaire des Nation unies, le Président du

Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a rencontré

ses compatriotes résidant dans cette ville, le vendredi 23 septembre

2022.

 

Il a porté à leur connaissance des nouvelles du pays et recueilli

leurs préoccupations. Des échanges qu’il a voulus « sincères et

objectifs ».

Après le mot de bienvenu du chargé d’affaires du Burkina Faso à

New-York, Léonard Lompo, le chef de l’Etat a entamé ses propos par

les raisons qui ont amené le Mouvement patriotique pour la

sauvegarde et la restauration à prendre le pouvoir d’Etat, le 24 janvier

Il a souligné qu’aucune mauvaise intention n’était derrière l’acte

et que c’est uniquement la situation « chaotique » dans laquelle se

trouvait le pays qui le recommandait. « Il n’y avait aucune

instrumentalisation ni aucun soutien interne ou externe. Le jour

viendra où je vous dirai avec combien de francs l’action a été menée,

vous n’allez pas croire », a-t-il révélé.

Sur l’évolution de la situation sécuritaire, il a fait savoir aux

Burkinabè de New-York que « beaucoup de choses se font sur le

terrain sans bruit » pour restaurer l’intégralité du territoire. Pour

rassurer que les lignes commencent à bouger réellement sur le front, il

a confié que de mars 2022 à aujourd’hui, les résultats engrangés

dépassent l’ensemble de ceux des trois dernières années. Il a dit

reconnaitre qu’il y a certes des résultats mais beaucoup reste à faire et

l’Etat fournit les efforts nécessaires pour que la situation continue à

s’améliorer. Et pour cela, a-t-il souligné, il est important de diversifier

les initiatives car les armes seules ne suffisent pas pour vaincre le

terrorisme. Il faut associer, a son avis, le dialogue avec les groupes

terroristes internes, dont certains membres ont déjà déposé les armes

et la réconciliation des populations, pas celle des politiques. A cela

s’ajoute, la réorganisation de l’armée et des supplétifs, notamment les

Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). « A votre niveau

aussi, relayez l’appel au dialogue que nous avons lancé. Enterrons nos

bagarres pour remettre d’abord le pays debout », a demandé le

président du Faso à ses compatriotes.

 

Dans leurs interventions, ses interlocuteurs ont souhaité un

équipement conséquent des Forces de défense et de sécurité (FDS)

afin de leur permettre de mener à bien leur mission. Ils ont demandé le

concours du président du Faso pour faciliter les interventions des

associations et autres organisations des Burkinabè de New-York

auprès des personnes vulnérables dans leur pays d’origine. Ils ont

souhaité le concours du Chef de l’Etat pour mieux s’organiser et

apporter leurs contributions au développement du Burkina.

 

Avec ses collaborateurs, le chef de l’Etat a apporté des réponses à ces

préoccupations. A la fin des échanges, le président de l’association des

Burkinabè de New-York, Hermann Somé, a traduit la reconnaissance

de la communauté au président du Faso qui leur a fait l’honneur de

venir les rencontrer. Il a promis de continuer à œuvrer, avec ses

collaborateurs, pour maintenir haut le drapeau du Burkina dans leur

zone.

Daniel ZONGO

 

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