En l’absence de responsable pour cause de démission collective des membres du Bureau exécutif national (BEN), ce sont trois responsables du Centre international de formation politique du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) qui s’expriment sur la situation nationale marquée par une crise au sommet de l’Etat.
La destitution du président Damiba le 30 septembre par le capitaine Ibrahim Traoré suscite de vives tensions au seine de l’armée, les partisans du premier rejetant la mise à l’écart de leur camarade. Hier, toute la journée, la quiétude de Ouagalais a été perturbée par des tirs dans le centre-ville et des manifestations éclatées dans plusieurs localités en soutien au capitaine Traoré.
Pour les signataires d’un communiqué parvenu à notre rédaction, en l’occurrence, Basile Guissou, Djejouma Sanon et Emile Paré, le lieutenant-colonel Damiba doit avoir avoir la même attitude que celui qu’il avait renversé le 24 janvier dernier sans résistance, afin d’offrir une chance d’une sortie de crise sans effusion de sang.
