Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a organisé, le jeudi 24 novembre 2022 à Ouagadougou, un atelier de dissémination du rapport et de plaidoyer pour la prise en charge des affections respiratoires.
Le système de santé au Burkina Faso est, selon la Secrétaire générale (SG) du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Estelle Edith Dabiré, confronté à un problème crucial d’équipements des formations sanitaires, notamment les hôpitaux. Pour trouver des solutions à ce problème, le département a organisé, le jeudi 24 novembre 2022, à Ouagadougou, un atelier de dissémination du rapport et de plaidoyer auprès des parties prenantes clés intervenant dans l’accès aux dispositifs médicaux pour la prise en charge des affections respiratoires, y compris la COVID-19 et la santé maternelle, néonatale et infantile. Selon la SG, les hôpitaux tertiaire et intermédiaire ont souvent besoin de plateaux techniques assez élevés et les formations sanitaires d’équipements basics pour la prise en charge de certaines affections, particulièrement celles respiratoires. C’est pourquoi, après plusieurs tentatives de solutions qui ont prouvé leurs limites, a indiqué Mme Dabiré, le ministère est toujours à la recherche d’alternatives optimales pour que les équipements ne constituent plus un problème difficile à résoudre dans le système de santé. A l’entendre, le rapport dont il est question au cours de cette rencontre, élaboré grâce au concours du ministère en charge de la santé, des partenaires et l’ensemble des parties prenantes, fait d’une part, le diagnostic des gaps en équipements. Et il appelle à réfléchir d’autre part, sur les meilleurs mécanismes à mettre en place afin que les équipements acquis à travers le budget de l’Etat et l’appui des partenaires puissent être optimisés et leur assurer un maintien et une garantie fonctionnelle et durable.
Il est attendu de ces partenaires, une mobilisation sans faille afin de résoudre le problème des équipements dans les formations sanitaires.
« Cet atelier de dissémination est en même temps un plaidoyer auprès des partenaires. Il va se poursuivre avec toutes les parties prenantes qui accompagnent le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique », a laissé entendre la SG Dabiré. Pour la représentante de l’ONG PATH, Dr Basilia Koefé, en ce moment difficile où les affections respiratoires sont fréquentes, il y a nécessité de se donner la main pour relever les défis qui sont, selon elle, communs à tous les centres de santé du pays. « Les gaps en équipements sont généralisés et le coût pour pouvoir résoudre ce problème est tellement important que l’Etat, même avec l’appui des partenaires, ne peut le régler. C’est pourquoi nous devons nous mettre ensemble pour trouver une solution à l’équipement de nos formations sanitaires », a-t-elle avoué. Ajoutant que dans ce rapport, un regard particulier est mis sur les équipements dans la réanimation des nouveau-nés et ceux qui entrent dans la prise en charge de la réanimation des patients en général, car c’est à ce niveau que le mal est profond.
Donald Wendpouiré NIKIEMA tousunis.do@gmail.com