Burkina-Presse-Revue
Burkina : Administration, justice et infrastructure à la Une des quotidiens
Ouagadougou, 21 déc. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mercredi s’intéressent à la condamnation du proviseur et de l’intendant du lycée Ouezzin Coulibaly, à l’inauguration de la routière « Ouaga-Ouest », sans oublier la sortie de promotion à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).
« ENAM : Promotion ‘’sursaut patriotique’’ prête à relever les défis », affiche en première page, le quotidien public, Sidwaya.
Le journal annonce que l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) a organisé hier mardi 20 décembre 2022, à Ouagadougou, la cérémonie officielle de sortie des stagiaires de la promotion 2020-2022, sous le sceau de la résilience administrative face aux défis sécuritaires.
Il souligne que cette promotion dénommée « sursaut patriotique » a pour thème « Résilience administrative et défis sécuritaires : Quelles contributions de l’Enarque ? » .
Le journal poursuit qu’à l’occasion de cette cérémonie, le chef du gouvernement Me Apollinaire Kyélem de Tambèla a prononcé un discours et a procédé à la remise de diplômes, de décorations et d’attestations de reconnaissances aux lauréats.
Le journal ajoute également que de l’avis du Directeur général de l’ENAM, Dr Jacob Yarabatioula, le choix du nom de la promotion et du thème de cette sortie officielle, s’explique par le fait que les énarques voudraient faire « corps avec la vision du gouvernement» de la transition qui travaille à instaurer un changement qualitatif, structurant dans la gouvernance et la souveraineté du Burkina Faso.
Sous un autre registre, le doyen des quotidiens privés burkinabè L’Observateur Paalga titre à sa manchette « Gare « Ouaga-Ouest » : Un nouveau pôle d’échanges commerciaux ».
L’Observateur Paalga informe que la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou a procédé ce mardi à l’inauguration de la gare Ouaga-Ouest dont le financement a été fait par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 2 milliards soit 242 millions 765 mille 085 francs CFA.
De la part de Sidwaya, le Président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté a laissé entendre que cette nouvelle gare est constituée d’aménagements de deux quais d’embarquement d’environ 300 places, des édifices à vocation administrative, sanitaire, commerciale, de parkings de taxis et bus et prend en compte les préoccupations environnementales.
Le quotidien privé Le Pays renchérit que selon l’Ambassadeur de la France au Burkina, cette gare est à présent une infrastructure digne du nom de service public puisqu’elle est réellement au service de la population burkinabè et de voyageurs d’autres nationalités.
Le journal rapporte qu’il a aussi souhaité que la mise en service de la gare routière soit très prochainement.
Dans un autre angle, le quotidien privé burkinabè L’Express du Faso édité à Bobo-Dioulasso, arbore à sa Une « Affaire lycée Ouezzin Coulibaly : ‘’Je ne lui ai jamais ordonné de verser l’argent dans un compte privé’’ ».
Le confrère indique que le proviseur du Lycée Ouezzin Coulibaly (LOC) de Bobo-Dioulasso et son intendant qui sont poursuivis pour des faits de soustraction, rétention de biens publics, d’enrichissement illicite et de complicité ont comparu à la barre du pôle économique et financier du Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso ce lundi 19 décembre 2022.
Le quotidien précise qu’à la barre, les deux prévenus ont nié les faits qui leur sont reprochés.
Il rapporte les explications du proviseur du LOC, en réponse aux questions du juge, selon lesquelles, sa fonction consistait uniquement au recouvrement des fonds et en même temps à l’élaboration du budget de l’établissement.
Toutefois, celui-ci a néanmoins reconnu avoir signé le chèque qui a permis au décaissement des fonds sans pour autant ordonné à l’intendant de verser l’argent dans un compte privé, poursuit L’Express du Faso.
Le journal bobolais rapporte que l’intendant a avoué cependant avoir informé son supérieur hiérarchique avant de verser l’argent dans un compte privé, et expliqué que s’il a gardé les 22.130.000 FCFA dans un compte, c’est pour qu’ils soient en lieu sûr.
Sidwaya pour sa part informe qu’à l’issue des débats contradictoires entre la défense, le parquet et la partie civile, le Procureur du Faso a requis les peines de 60 mois dont 36 mois de prison ferme et d’une amende de 5.000.000 FCFA assortis de sursis pour les deux prévenus.
Agence d’information du Burkina
BS-RK/kr/ak