Politique

Journées parlementaires UPC : La cohésion sociale au cœur des échanges à Bobo-Dioulasso

Le groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu, du 10 au 12 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso, ses premières journées parlementaires, au titre de l’année en cours. La cérémonie d’ouverture officielle des travaux a eu lieu, le samedi 11 septembre, en présence du ministre d’État en charge de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré.

Ces premières journées parlementaires de l’UPC se tiennent dans un contexte marqué par la recrudescence des attaques terroristes dans plusieurs localités du Burkina Faso. Ce qui met parfois à rude épreuve le vivre-ensemble. Ainsi, il est plus que nécessaire de trouver des voies et moyens pour éviter l’effritement du tissu social. C’est ainsi que les députés de l’UPC ont choisi de mener des réflexions autour de la cohésion sociale, afin d’apporter des solutions pour le bien-être des populations burkinabè.

Les participants des premières journées parlementaires UPC

Réunis à Bobo-Dioulasso, les députés ont pu mener des réflexions sur des thèmes d’intérêt national qui portaient sur la consolidation de la cohésion sociale par le renforcement de la gouvernance, la cohabitation et le jeu des alliances en démocratie. Pour éclairer la lanterne des participants sur les deux thèmes ainsi formulés : « Consolidation de la cohésion sociale par le renforcement de la gouvernance : Enjeux, défis et perspectives » et « La cohabitation et le jeu des alliances en politique : Quels enjeux et défis pour la gouvernance démocratique ? », le groupe UPC a sollicité l’appui technique de deux experts. Il s’agit du Dr Thomas Ouédraogo du Centre pour la gouvernance démocratique et de Abdoul Karim Saïdou, juriste et politologue.

« Au cours des travaux, nous avons choisi de réfléchir sur deux thèmes qui portent sur la cohésion sociale, cohabitation et le jeu des alliances en politique. Ceci, au regard des crises que nous traversons au Burkina notamment les conflits communautaires, les attaques terroristes, etc. Il faut donc absolument réfléchir et chercher des solutions pour éviter que le tissu social soit déchiré pour le bien-être des populations », a laissé entendre Diemdoda Amadou Dicko, président du groupe parlementaire UPC.

Diemdoda Amadou Dicko, président du groupe parlementaire UPC

Ces journées parlementaires ont permis aux participants d’avoir des échanges francs et fructueux. Au terme des travaux, trois recommandations majeures ont été formulées par les députés. Ils recommandent au gouvernement de travailler à une réconciliation effective de tous les Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur ; de mettre à la disposition des forces de défense et de sécurité le matériel nécessaire et leur apporter un appui financier conséquent pour permettre une sécurisation rapide des zones touchées par l’insécurité ; et de donner à tous les niveaux les sillons forts de bonne gouvernance et de patriotisme.

Les participants des premières journées parlementaires UPC

Les journées parlementaires UPC ont débuté le vendredi avec des visites aux autorités coutumières et religieuses de la ville de Sya. Les députés ont saisi cette occasion pour toucher du doigt le tissu économique de la région à travers des visites d’usines dont SAP Olympic, la SN CITEC. Ceci, « afin de comprendre les difficultés auxquelles elles sont confrontées, mais aussi pour les encourager et mieux organiser un plaidoyer pour que le gouvernement vienne au secours de ces industries en souffrance ».

Romuald Dofini
Lefaso.net

Comments

comments

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page