La Confédération paysanne du Faso (CPF) a organisé, le jeudi 16 juin 2022, à Ouagadougou, un atelier de dialogue national sur les directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers.
Pour renforcer les capacités des acteurs de la société civile, la Confédération paysanne du Faso (CPF) a tenu, le jeudi 16 juin 2022 à Ouagadougou, un atelier de dialogue national sur les directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts. Pour le représentant du ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Boukary Savadogo, la rencontre vise à instaurer un dialogue national autour des directives volontaires et à élaborer un plan d’action.
Cela, a-t-il pousuivi, pour apporter une amélioration dans la gouvernance des terres, des pêches et des forêts. De son avis, la question est d’actualité et prioritaire pour le Burkina Faso. En termes de bilan de la mise en œuvre des directives, M. Savadogo a laissé entendre que le cadre juridique est bien fourni au Burkina Faso même-si dans l’application, des difficultés existent. En plus, il a confié que les différents acteurs du domaine agro-sylvo-pastoral se sont engagés pour la gouvernance améliorée des terres, des pêches et des forêts. Pour ce faire, il a déclaré qu’il y a des résultats tangibles sur le plan juridique, institutionnel, etc. Et le renforcement de capacités, a-t-il ajouté, va permettre de sécuriser la gestion foncière.
Le secrétaire de la Conféderation paysanne du Faso (CPF), Issoufou Porgo a aussi confié que les textes juridiques existent mais il faut faire des efforts dans leur mise en œuvre. A cet effet, il a indiqué que sa structure et ses partenaires interpellent le gouvernement pour une application réelle de ces directives. En outre, il a expliqué que les directives volontaires sont un ensemble de lignes qui posent des principes pour permettre un accès sécurisé aux terres, pêches et forêts.
Le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Ibrahim Alassane Ouédraogo, a remercié le Burkina Faso pour la commémoration des dix ans de ces directives volontaires. Ensuite, il a souligné que depuis ce temps son institution continue d’accompagner la diffusion, la sensibilisation, la formation et la concertation sur ces directives. « Dix ans constituent une maturité. Pour cela, nous félicitons le gouvernement pour le bilan positif », a-t-il déclaré.
Evariste YODA