Burkina Faso : Neuf commissaires d’expositions artistiques prêts à servir
Le projet Germe, pour la formation sur le métier de commissaire d’expositions artistiques a officiellement pris fin ce 24 février 2023 au siège du FESPACO. Pour restituer leurs acquis, les bénéficiaires ont initié une exposition d’œuvres d’art plastique sur le toit des bureaux du FESPACO et sous le thème : « Culture et paix ». Cette exposition prendra fin au lendemain de la clôture de la 28e édition du FESPACO, soit le 5 mars 2023.
Ce sont au total 9 personnes qui ont été formées sur le métier de commissaire d’expositions artistiques dans le cadre du projet Germe, porté par les promoteurs de la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou (BISO).
Rappelons que la formation en question a eu lieu pendant la première moitié du mois de décembre 2022, et elle a été dispensée par des formateurs comme Alex Moussa Sawadogo, Délégué général du FESPACO.
Nyaba Ouédraogo, photographe professionnel et promoteur de la BISO a expliqué avoir initié cette formation parce qu’il s’est rendu compte que le milieu des arts plastiques ne dispose pas de commissaires d’expositions artistiques, capables de soutenir les artistes à mettre en valeur leurs productions.
De ce qui précède, Nyaba Ouédraogo a jugé que cette formation marque le début de la vulgarisation du métier de commissaire d’expositions artistiques au Burkina Faso. Il a ajouté qu’un accompagnement sera accordé aux bénéficiaires du projet Germe, afin de consolider ce qu’ils ont appris. « Je suis satisfait de cette restitution des neufs curateurs », a-t-il confié.
Laetitia Bonkoungou est l’une des bénéficiaires. Tout en remerciant les initiateurs du projet, elle a indiqué que ce sont 15 artistes qui prennent part à l’exposition. Pour elle, cet engouement illustre les capacités qu’elle et les autres ont reçues.
Se prononçant sur le thème de l’exposition, « Culture et paix », Laeticia Bonkoungou a jugé qu’il coïncide avec le thème de la 28e édition du FESPACO qui est : « Cinéma d’Afrique et culture de la paix ». « Ce qui a de la valeur pour nous aujourd’hui au Burkina Faso, c’est la paix dans les cœurs, c’est la cohésion sociale », a-t-elle conclu.
Côté financier, précisons que c’est le Fonds de développement culturel et touristique qui a accompagné le projet.
Josué TIENDREBEOGO
Faso7
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