Révolution des mentalités : Deux livres édités par le MCN pour booster le développement inclusif
Le Mouvement Conscience nouvelle (MCN) a procédé à la dédicace de ces livres intitulés « Les Grandes conférence du Mouvement Conscience nouvelle », le 16 décembre dernier à Léo, dans la Sissili. Ces documents (Tom 1 et 2), à en croire les co-auteurs que sont le Dr. Hyacinthe Ouédraogo, Apollinaire Sow, Kobié Séni, Marc Joseph Bazié et Moussa Ouattara, tous membres du MCN, sont une compilation des conférences publiques et des émissions radiophoniques (Emissions conscience nouvelle) tenues par le MCN depuis 2015.
Le MCN a édité deux livres Tom 1 et Tom 2. Ces livres sont une compilation de toutes les conférences données par le Mouvement depuis sa création. Ces livres seront disponibles pour permettre aux jeunes d’en tirer une substance qui boostera leurs actions pour le développement inclusif du Burkina Faso. Ainsi, chaque Tom comporte 4 thèmes développés au cours des différentes conférences par les premiers responsables du mouvement.
A cette cérémonie de dédicace, le haut-commissaire, Sié Aristide Mohamed Kam, parrain de l’évènement, a félicité « le mouvement pour son engagement et le combat qu’il mène depuis 5 ans dans la province de la Sissili ». Il a aussi encouragé les jeunes à se procurer les documents au regard de l’importance et de la pertinence des thèmes qui y sont traités. Il a aussi souhaité que la jeunesse intègre les valeurs de conscientisation, de patriotisme, d’intégrité, de civisme dans leur comportement au quotidien. M. Kam n’a pas manqué d’inviter les jeunes à changer leur vision du Burkina Faso « qui n’est pas un pays mal loti, mais un pays qui a assez d’atouts pour assurer son développement endogène ».
Manane Nébié, maire de la commune de Léo dit être fier de voir des jeunes engagés et soucieux de l’avenir du Burkina Faso. Il estime que les politiques ne pourront rien accomplir sans l’implication des populations. « C’est par l’engament de tous qu’on peut parvenir au vrai développement », fait-il savoir.
« Les écrits restent… »
Le docteur Hyacinthe Ouédraogo, président du MCN, dans son intervention devant cette grande mobilisation des jeunes, a fait remarquer que l’édition des livres est une première pour son mouvement. « Nous faisons beaucoup de conférences de conscientisation. On sait que la parole s’envole mais l’écriture reste. Alors, pour que cette écriture reste, nous avons pensé qu’il était temps de consigner les différentes conférences dans des Toms dénommés : Les grandes conférences du Mouvement Conscience nouvelle. C’est aussi une manière pour nous de laisser un héritage aux générations futures, mais aussi de permettre l’expansion des idées du mouvement dans toutes les provinces du Burkina Faso parce que nous comptons tisser une toile nationale de distribution de ces livres », a expliqué le Dr. Ouédraogo qui confie que son mouvement a en effet prévu chaque année, de faire un arrêt au mois de décembre pour compiler les conférences faites au cours de ladite année dans des Toms. Ainsi, à l’entendre, dans les années à venir, il y aura certainement l’apparition d’autres Toms. Il a, avant de terminer, invité les jeunes à adhérer au mouvement.
« La décolonisation des mentalités… »
Pour le mouvement, « la conscientisation des peuples est la seule bataille qui offrira à l’Afrique sa véritable indépendance ». Ainsi, la publication de ces livres, selon les auteurs, répond à leur vision de faire profiter le maximum de personnes des communications faites lors des grandes rencontres et aussi quelques sujets évoqués à l’Emission Conscience nouvelle. Cette dynamique s’inscrit dans la vision d’ensemble du MCN qui œuvre à la révolution des mentalités, à la promotion d’une conscience nouvelle et vertueuse en vue de favoriser l’émergence d’une société paisible et prospère.
Aussi, pour le MCN, la véritable bataille pour l’essor du Burkina Faso est la décolonisation des mentalités en ce qui concerne la conception que les gens ont de la réussite, de la prospérité financière et surtout de l’ultime préparation que cela nécessite. Le développement endogène, selon le MCN, est la somme des engagements individuels, de la mobilisation des masses et des succès qui en découlent. « C’est la raison pour laquelle chaque Burkinabè doit avoir un engagement citoyen de faire de l’émergence du pays une préoccupation majeure », affirme le Dr. Hyacinthe Ouédraogo.
Pour rappel, chaque livre coûte 1750 FCFA.
Armand Kinda
Minute.bf
Source : Minute.bf
Faso24