Burkina : La Grande muraille verte réduit les murs avec les journalistes
La coordination nationale, de l’Initiative de la grande muraille verte, pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS), communément appelée la Grande muraille, a organisé une rencontre d’échange et de partage avec une vingtaine de journalistes dans la cité du cavalier rouge, Koudougou, les 26 et 27 novembre 2020.
La Grande muraille verte a une vision : « En 2063, les vastes zones arides du Sahara et du Sahel sont transformées en pôles ruraux de développement verdoyants, fertiles et prospères, débarrassées de la famine ».
La coordination nationale de l’Initiative de la grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS), reconnait le rôle important que joue la communication dans la mise en œuvre du Programme de Renforcement des Capacités (PRC-IGMVSS).
Des activités menées par la coordination sont une preuve de la dynamique de construction et de maintien de relation presse. Il s’agit entre autres, d’atelier d’information des journalistes sur l’IGMVSS, de formation à la production des contenus sur la gestion durable des terres, de la signature de convention de partenariat, de caravane de presse, d’organisation de « prix Grande Muraille Verte en journalisme pour la promotion de la gestion durable des terres”, entre autres.
Une nouvelle stratégie de communication sur la gestion durable des terres, impliquant l’accompagnement des médias, a été discutée durant ces deux jours de travail.
En rappel, l’IGMVSS est née de trois constats et au niveau africain ce sont onze Etats membres qui la composent dont le Burkina Faso, indique le coordonnateur national, Adama Doulkom. Ce sont « la désertification, le changement climatique et la perte de la diversité biologique ». Les prévisions climatiques font peser de graves risques d’extension des zones sèches. Les efforts consentis dans le cadre de la lutte contre la désertification ne sont pas à la hauteur des objectifs visés. C’est dans ce cadre que l’IGMVSS a été créée.
Plusieurs partenaires techniques accompagnent la grande muraille verte, comme l’Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger (APEFE). L’APEFE est le centre d’expertise de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie pour l’assistance technique aux pays partenaires du sud dans le cadre de la mise en œuvre de leur stratégie de développement. Présente en Haïti, au Maroc, en Palestine, au Bénin, au Burkina Faso, au Sénégal, au Burundi, en RDC et au Rwanda, elle met en œuvre des programmes de coopération sur financement de la Direction générale du Développement du SPF Affaires Etrangères et des gouvernements de Wallonie et de la fédération Wallonie-Bruxelles.
L’APEFE accompagne le ministère en charge de l’environnement dans la mise en œuvre de l’IGMVSS. L’Administrateur de Programme APEFE, Didier Woirin est l’administrateur du Programme APEFE.
L’IGMVSS au Burkina Faso est sous la tutelle du Ministère de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement Climatique (MEEVCC).
Irmine KINDA
Burkina24
Source : Burkina24.com
Faso24