La chronique judiciaire du samedi : Il vend de la drogue pour régler ses dettes

Faut-il signer avec le diable pour régler ses problèmes ? Certains diront oui. Mais n’oubliez pas, cela peut vous conduire en prison. Ou pire.

K.D est âgé de 29 ans. Il est célibataire et père de trois enfants et de profession cultivateur. Poursuivi pour « détention, cession et consommation de de stupéfiants », à la barre, K.D passe très vite à  table. Il ne nie pas grand-chose devant le tribunal. Il vendait de la drogue. Et cela, à la connaissance de sa famille, et de sa femme, qui l’aidait souvent lorsque des « clients » étaient intéressés.

Il vend la drogue avec ce qu’il appelle son « réseau », constitué de proches, dit-il. Il reçoit son approvisionnement de Ouagadougou. Mais ce qui va surprendre, c’est la nature de ceux qui constituent les habitués de sa clientèle : les artistes. Il assure que certains consomment des stupéfiants afin de pouvoir affronter la scène et « réveiller les sens ». 

Mais pourquoi s’est-il adonné à la vente de drogue ? Sa réponse est qu’il voulait régler ses dettes, même s’il reconnaît que les stupéfiants sont dangereux pour la santé de son prochain. 

Cet aveu a été fait devant le procureur. Celui-ci a réclamé une peine d’emprisonnement de 24 mois fermes plus une amende de 200 mille francs CFA assortie de sursis. 

Une réquisition qui, somme toute, n’est pas…stupéfiante !

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