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Lutte syndicale : Renforcement des capacités des femmes militantes au cœur d’un séminaire

Le samedi 5 décembre 2020 à Ouagadougou, plus de 40 femmes militantes de la Confédération générale du travail du Burkina (CGTB) ont achevé trois jours de renforcement de capacités. Ce séminaire a été un cadre pour outiller les femmes afin d’engager la lutte dans le champ de l’émancipation de leurs droits.

Au cœur de ce séminaire, selon les propos de Ursule Ahikoro, secrétaire générale en charge des questions femme (CGT-B), « des formations sur le contenu du Code burkinabè des personnes et de la famille (CBPF), mais aussi des autres arsenaux juridiques en lien avec les droits de la femme ».

Ursule Ahikoro, secrétaire générale en charge des questions femme (CGT-B)

Ceci, au profit de 40 femmes venues des quatre coins du pays, qui ont décidé de connaître leurs droits et d’engager la lutte pour l’amélioration de leurs conditions. Selon les explications d’Ursule Ahikoro, le débat a « été rude » entre les femmes surtout en matière d’accès aux droits tels que définis par les textes du Burkina Faso.

Les débats ont tourné autour de l’institution du mariage légal, l’existence de consentement des futurs époux, la consécration de la monogamie, la polygamie avec déclaration expresse et le principe de l’égalité des enfants. Les femmes ont appris que lors du mariage, le consentement doit être libre et éclairé entre les époux. Elles ont aussi appris que tout mariage valable doit passer devant l’officier d’état civil, après la publication du projet de mariage durant un mois.


Les apprenantes ont été outillées sur les effets du mariage, notamment de l’obligation de la vie commune, de l’obligation des rapports intimes, le devoir de fidélité et le logement. Désormais aptes, elles repartent dans leurs fiefs pour mener la lutte, former leurs camarades en vue de l’avancement des droits des femmes.

E.K.S/ Lefaso.net

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